Salon 2tonnes50 Alpexpo
- Martine Chaperon
- il y a 3 jours
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 9 heures

Je participerai au salon 2tonnes50 à Alpexpo (Grenoble) qui aura lieu du 26 au 30 novembre 2025, aux côtés des artistes tels que Didier DEDEURWAERDER et Murielle CAMPILLO, du Hang'Art, dans la thématique Art et Culture, Décoration.
Nous aurons le plaisir de vous accueillir sur notre stand, de vous présenter nos créations et de commenter notre démarche.
Aperçu de notre catalogue :

Nous avons le plaisir de vous inviter (2 personnes) en passant par le site de la billetterie (en utilisant le code : 2T50)
Pour plus d'information concernant le salon : cliquer ici.
Thématique
Martine est peintre, Didier sculpteur ,mais Ils aiment par dessus tout trouver des objets, les restaurer, leur donner une seconde vie. Ils présentent au salon 2t50 une série de luminaires et d’objets de décoration créés sur une base de bois flotté, de métaux abandonnés, d’objets récupérés, de peinture...
Cette présentation s’inscrit dans la démarche du salon 2t50.
La démarche
Il est possible de faire du beau sans détruire, de transformer plutôt que de consommer.
Redonner vie à des matériaux déjà chargés d’histoire, c’est un acte de réparation, pour la matière, et pour ce monde qu’on épuise Le réemploi c’est une philosophie ou on refuse le neuf pour honorer l’existant.
On pourrait dire que c’est une façon de ralentir le monde, de le réapprendre
Bref comme aime à le caricaturer Didier c’est peut être plus chouette d’acquérir un luminaire fait de vrai bois flotté et de métal ramassé sur les berges de nos rivières, rehaussé d’abat jours récupérés et peints par Martine , que de commander à l’autre bout du monde , philippine ou chine ou ailleurs des pièces en faux bois flotté ( résine plastique) assemblées dans des conditions parfois indignes et transportées sur des dizaines de milliers de kilomètres jusqu’au consommateur Isérois
De l’obstacle à la création: le parcours de Martine et Murielle

Les deux artistes peintres Martine Chaperon et Murielle Campillo nous partagent leur parcours, de leurs débuts jusqu’à aujourd’hui.
« J’ai toujours aimé dessiner, mais je ne pensais pas en faire mon métier », confie Martine. Elle a d’abord travaillé comme secrétaire avant de tout quitter pour suivre une formation aux Beaux-Arts de Grenoble. Là, elle a une révélation pour le travail sur grand format et sur modèle vivant. « Cela m’a libérée. À partir de ce moment-là, j’ai su que c’était ma voie. » Après plusieurs années à concilier emploi, vie de famille et peinture, elle décide, en 1998, de se consacrer entièrement à son art.
De son côté, Murielle évoque une enfance marquée par la dyslexie et les difficultés scolaires. « Le dessin était mon refuge. » Refusée aux Beaux-Arts, elle suit un CAP couture, puis un CAP vente,avant de devenir mère. « Quand j’ai repris des cours à la MJC, ma prof m’a proposé d’animer des ateliers d’art. C’est là que tout a commencé. » Peu à peu, elle reprend confiance, repasse son bac, puis entame une licence d’arts plastiques. « Sept ans d’études, c’était long, mais je suis fière de l’avoir fait. »
Transformer les obstacles en force
Toutes deux ont dû affronter les mêmes difficultés : le regard des autres, les contraintes matérielles, et une certaine invisibilité des femmes dans le monde artistique. « À l’époque, les filles faisaient des métiers dits “féminins”. L’art, ce n’était pas pour nous », se souvient Martine. Mais ni les doutes ni les jugements n’ont eu raison de leur détermination. « J’ai appris à travailler seule, à construire ma place pas à pas », résume Murielle.
Leur entourage, d’abord sceptique, a fini par comprendre. « Pour mes parents, ce n’était pas un vrai métier, admet Martine. Mais quand ils ont vu mes expositions, leur regard a changé. Je sais qu’ils étaient fiers, même s’ils ne le disaient pas. » Murielle ajoute, souriante : « Mon père avait peur pour moi, il voulait que je sois en sécurité. Aujourd’hui, il est fier, à sa manière. »
L’art au service de l’écologie
Les artistes-peintres Martine Chaperon et Murielle Campillo ont choisi de revoir leur façon de créer en donnant une seconde vie aux objets. Une manière de changer le regard de leur public sur les questions écologiques à travers leurs œuvres.
Les artistes Martine Chaperon et Murielle Campillo ont changé leur procédé de création en donnant une seconde vie aux objets. Pour elles, moins détruire et consommer autrement est indispensable pour donner vie à leurs œuvres. « Il faut savoir transformer notre façon de créer », affirme Murielle.
Les deux femmes se sont longuement questionnées afin de changer leurs habitudes artistiques et de réduire au maximum leur empreinte carbone. Chacune a trouvé des alternatives lui permettant de créer en limitant son impact environnemental. Murielle a opté pour la peinture à l’œuf, un outil simple qui a complètement changé ses techniques artistiques. Martine, quant à elle, a choisi de récupérer des matériaux qui partent à la poubelle comme le carton, la peinture acrylique ou encore le papier.
Évoluer ensemble au sein du salon 2tonnes50
Cette volonté de changer se traduit par leur prochaine participation à l’évènement 2tonnes50 à Grenoble, un salon engagé dans les transitions écologiques. « C’est pour ses enjeux environnementaux que ce salon me parle, il change le regard des gens sur la façon de consommer », constate Martine. Le but des deux artistes est de sensibiliser le public aux questions écologiques en organisant divers ateliers de recyclage. Au programme : une découverte du papier mâché et une fresque participative où figureront des phrases choc.
Martine et Murielle souhaitent également toucher le public entrepreneurial sur la question écologique. « Les entreprises peuvent être réticentes face aux changements », nous confie Murielle. C’est en apportant de la créativité et en instaurant un cadre de cohésion, que les entreprises se libèrent, permettant de chercher des solutions plus durables sur leur manière de produire.
Mathilde QUESNEZ


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